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En ce début de mois de mars, nous avons accompagné l’artiste Camille Benbournane dans le Médoc dans le cadre de ses recherches et explorations du territoire. Au fil des mois, l’artiste découvre l’histoire, la géographie, les savoir-faire, la gastronomie et toutes les richesses qui composent les bords de la Garonne, en vue de sa future exposition qui se tiendra à l’automne 2023, au Centre d’Art du Château Chasse-Spleen et dans le cadre du Prix du Centre d’art Chasse-Spleen.

Le dentifrice des bénédictins de Soulac-sur-Mer.
Découverte de la basique Notre-Dame de la Fin des Terres de Soulac-sur-Mer.
Découverte de la basique Notre-Dame de la Fin des Terres de Soulac-sur-Mer.
Villa Giroflée, Soulac-sur-Mer

PREMIÈRE ESCALE À SOULAC-SUR-MER, pointe du médoc

Nous avons commencé notre parcours sur la pointe du Médoc, à Soulac-sur-Mer. Station balnéaire du littoral, elle devient incontournable au XIXème siècle avec la mode des bains de mer, appuyée par l’arrivée du chemin de fer en 1874.

Accompagnées de Vanessa Thouron, nous avons découvert l’histoire de cette charmante station, de la préhistoire à nos jours, d’une part en explorant la Basilique Notre-Dame de la Fin des Terres, puis le village ancien avec ses villas de style néo-coloniale.

Phare de Richard, Jau-Dignac-Et-Loirac

sur les bords de garonne

Nous avons ensuite longé la départementale de l’Estuaire pour nous rendre au Phare de Richard, sur la commune de Jau-Dignac-Et-Loirac. L’occasion d’observer les bords de Garonne et son patrimoine naturel et maritime, dont les carrelets traditionnels (cabanes de pêcheurs sur pilotis avec de grands filets).

Depuis l’Antiquité, l’Estuaire de la Gironde est une zone de navigation et de commerce très importante. Pour faciliter la communication entre l’océan Atlantique et Bordeaux, le chemin fluvial était signalé par des feux côtiers. L’histoire raconte qu’au XVIIIème siècle, en plus de ces feux, un arbre qui se détachait de la végétation environnante était utilisé comme un point de repère fixe pour la navigation maritime. Situé sur une pointe avancée à l’est de la commune de Jau, en bordure des « polders de Hollande », cet arbre (un peuplier ou un orme) était appelé « l’Arbre de Richard ». Il permettait aux marins de ne pas s’échouer sur un immense banc de sable (dit Platin de Richard).

C’est ainsi que dès 1831, une bouée est installée sur le banc de Richard, puis la construction du phare que nous observons aujourd’hui en 1843.

Vue des jardins du Centre d'art du Château Chasse-Spleen
Visite du Château Chasse-Spleen avec Céline Foubet.

Dans les vignobles, au Château Chasse-Spleen, à Moulis-en-Médoc

Nous avons ensuite cheminé vers les vignobles et visité le Château Chasse-Spleen, à Moulis-en-Médoc. Céline Villars-Foubet nous a fait découvrir la propriété, ses chais, ses cuviers, ses vignes et ses jardins. L’occasion pour Camille Benbournane de se familiariser avec ces lieux qu’elle investira à l’automne pour une exposition.

Au cœur de la plus petite appellation du Médoc, Moulis-en-Médoc, le Château Chasse-Spleen se situe au sommet des croupes du lieu-dit Grand-Poujeaux. Le vignoble, non loin de la Garonne, bénéficie d’un terroir d’exception. Outre le climat et la disponibilité hydrique, les vignes viennent assouvir leur besoin en eau dans la sous-couche d’argile et de calcaire.

L’histoire du Château débute en 1760 sous la propriété du sieur Gressier. Plusieurs propriétaires se sont succéder, tels que des négociants allemands, des forestiers landais jusqu’à l’arrivée en 1976 de Jacques Merlaut qui acquiert le domaine, puis sa fille Bernadette et sa petite-fille Céline Villars en prendront la direction. L’origine du nom Chasse-Spleen reste encore mystérieuse, ainsi on lui attribue deux anecdotes datant des années 1860. Certains disent que ce nom magique proviendrait de discussions entre la maîtresse des lieux, Rosa Ferrière, et son voisin Odilon Redon. Ce dernier était un peintre symboliste et avait travaillé le Spleen Baudelairien en illustrant Les Fleurs du Mal. L’autre hypothèse met en scène Lord Byron, poète britannique, qui aurait exprimé lors de sa visite du château : « Ce vin n’a pas son pareil pour chasser les idées noires ».

Anecdotes et faits réels entendus lors de cette déambulation dans le Médoc, contribueront au prochain récit de Camille Benbournane.

La suite prochainement…

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In Medio Aquae en images

Camille BenbournaneExposition : In Medio Aquaedu 27 janvier au 29 mars 2024au Centre d’art du Château Chasse-Spleen – 32 Chemin de la Razé, 33480 Moulis-en-Médoc du lundi au vendredi, de 11h à 17hou sur rendez-vous à contact@bam-projects.com OUVERTURE EXCEPTIONNELLE...

Save the date : Camille Benbournane au centre d’art chasse-spleen

VERNISSAGE de l'exposition In medio aquae Samedi 27 janvier 2024 au Centre d'art du Château Chasse-Spleen (32 Chemin de la Razé, 33480 Moulis-en-Médoc) 11h - 13h : visites presse & pro sur rdv14h - 17h : vernissage public en présence de l'artiste Camille...

Journée d’inventaire avec Camille Benbournane

Depuis le mois d’octobre, BAM projects suit l’artiste Camille Benbournane, lauréate de la troisième édition du Prix du Centre d'art Chasse-Spleen. Lors de nos rendez-vous hebdomadaires, nous abordons avec elle divers points pour l’aider à structurer son activité...

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